« Je n’arrive pas à accepter cette situation, comment faire ? »
La non acceptation de ce qui nous arrive est une source de souffrance dans la mesure où elle nous empêche d’avancer. On ressasse les événements en regrettant de ne pas avoir le pouvoir de les changer.
Pourquoi nous n’acceptons pas ?
Nous n’acceptons pas parce que la réalité ne correspond pas à nos attentes. Nous attendons que les évènements se passent d’une certaine manière (un anniversaire, une réunion, un rendez-vous, un trajet,…) en voyant que les choses se passent différemment nous sentons une déception, une colère. C’est comme si une partie de nous même disait: « C’est quoi cette histoire ?! Comment veux tu que je digère ça ! Je ne suis pas d’accord ».
Le secrétaire en mode « rappel »
Cette partie de nous qui ne veut pas gérer la déception, elle est comme un secrétaire qui revient avec le même dossier. Il dépose le dossier sur votre bureau et répète à chaque fois: « je ne sais pas où classer ce dossier, voilà son contenu (là vous observez se dérouler en vous toutes les émotions qui y sont liées), j’attends tes instructions ».
En quoi est-ce un problème ?
Comme vous ne voulez pas vivre les émotions (frustration, déception, tristesse, etc.), vous faites taire votre secrétaire et lui claquez la porte au nez. En le faisant, vous vous crispez. C’est dire comme il se passe en vous des choses que vous n’aimez pas ! Vous luttez. Vous sentez alors des tensions, des sensations désagréables. C’est votre émotion qui cherche une manière de s’exprimer. Plus vous allez lui dire de se taire, plus elle va se faire entendre. D’une manière ou d’une autre. Le secrétaire va revenir et remettre le dossier sur la table. Etcétéra.
Un conseil et un exercice :
Conseil
Pourtant, parfois il n’est pas si simple d’accepter. On sait qu’on devrait le faire mais on ne sait pas trop comment s’y prendre.
Exercice pour pratiquer l’acceptation
(comme alternative à cette étape, vous pouvez aussi décrire ou dessiner la situation en question sur un papier et ensuite le brûler)
5. Buvez un verre d’eau et bougez ! Par exemple vous pourriez faire quelques étirements, un pas de danse ou secouer les mains… Bougez 🙂
6. C’est tout. Continuez votre journée ou votre soirée en vous concentrant sur le moment présent, là où vous vous trouvez.
Répétez l’exercice chaque fois que c’est nécessaire, du moment que vous vous concentrez sur l’observation et la respiration, vous éviterez de lutter et d’alimenter la résistance.